Site officiel de la communauté khassonke pour la promotion de la culture et de la langue Khassonke (c) 2005 à 2014
LES COUCHES SOCIALES
Dû
à
sa
diversité,
on
rencontre
au
Khasso
d'importantes
couches
sociales
vivant
sur
des
principes
de
la
gérontocratie
(MOXO
BAYA
SILO)
purement
authentique.
La
société
dans
son
ensemble
est
divisée
en
deux
importantes
couches
sociales,
permettant
ainsi
de
vivre
dans
une
grande cohabitation. La société khassonké est composée de nobles et les hommes de castes exerçant des métiers propres à leur clan.
Comme
nobles
(horo)
ce
sont
les
chefs
de
différents
cantons.
Ils
assurent
la
chefferie
;
c'est
à
dire
dans
des
cantons
où
ils
se
sont
imposés
en
mettant
sous
leur
autorité
d’autres
villages
libres
ou
sous
d'autre
d’autorité.
Cependant
la
chefferie
à
travers
le
Khasso
est
assurée
de
part
et
d'autre
par
des
peuls
et
d’autres
ethnies
nobles
à
savoir
Sissoko
(dans
le
Tomora,
le
Logo
etc),
Kanoute
(dans
le
Xontela,)
les
Nomoko
(dans
le
Nomokola)
les
Diakité
dans
le
Diakitéla
et
Niatiaga,
les
Diallo
dans
le
Guimbaya,
le
Dembaya,Alimameya,
le
Sero,
Diayi
et
Sangha-
lakamane, les Sidibé dans le Sibéla et le Fansané.
Les
hommes
de
caste
sont
les
forgerons,
les
griots,
les
captifs
(anciens
prisonniers
de
guerre
ou
esclaves
affranchis)
le
fino,
les
Mabo
cordonniers etc. Ils jouent un rôle important dans l’établissement d’un équilibre social.
LA STRUCTURATION DE LA FAMILLE
(SINKURO) ou encore Unité de Production ou de Consommation.
Un
Sinkuro
est
composé
d'un
ensemble
d’unités
de
production/consommation,
issues
d'un
frère
ou
d'un
fils
du
chef
de
famille
en
plus
de
ses descendants.
Un Sinkuro ou plusieurs Sinkuro composent un XADA.
Un Xada
est composé d'un ou plusieurs Sinkuro ; au Khasso on considère que le Xada est sous la responsabilité du chef de famille.
Unité
de
production
:
c’est
l’ensemble
des
membres
d’un
Sinkuro
qui
travaillent
pour
produire
ensemble.
Ex.
Travailler
ensemble
dans
un
champ (FUTO).
Unité
de
consommation
:
c’est
une
ou
plusieurs
unités
de
production
qui
mettent
ensemble
leur
plat
du
jour,
généralement
autour
du
chef
de famille pour manger.
Dans
certaines
familles,
où
la
division
est
aussi
radicale
le
Sinkuro
est
à
son
tour
fractionné
en
une
minuscule
organisation
ou
groupe
appelé
(BOUNDA)
composé uniquement des descendants d'une femme du chef de ménage.
De
façon
optimale
de
gestion
familiale,
le
Bounda
est
la
structure
la
plus
importante,
c'est
là
où,
chacun
tient
de
façon
rigoureuse,
à
son
honneur
et
sa
dignité.
Au
Khasso,
c'est
compte
tenu
du
prestige
et
la
renommée
du
Bounda,
que
sont
faciles
à
être
réalisées
les
relations
de
mariage ou d'autres liens de collaborations intimes. Le Bounda joue un rôle important dans la cohésion de la famille.
Tous
ces
groupes
familiaux
constitués
de
plusieurs
générations
c'est
à
dire
des
aïeux
(BONSO)
jusqu'aux
arrière-petits-fils
ont
un
lien
de
parenté non dissociable appelé le
(XABILO)
ou Clan.
La parenté ne se limite pas seulement au Xabilo, mais s’élargit par le biais du mariage :
Le
M’BARIN ON
(oncle maternel) c'est l'ensemble des frères de la mère.
Au
khasso
les
m’barin-on
ont
la
même
valeur
affective
que
le
père.
Comme
dit
un
adage
"si
on
est
pas
chez
son
père
on
est
chez
son
oncle''.
Cependant
le
neuveux
appélé
BARINDIN-ON
n’est
pas
héritier
de
son
oncle.
Cette
thèse
est
très
importante
chez
les
khassonkés,
si
par
conséquent on vit chez son oncle on est plus à l’aise.
Les
enfants
de
l'oncle
maternel
sont
appelés
MARIGO
;
Si
c’est
un
cousin
on
dit
MARIGI-XE
et
pour
une
cousine
MARIGI-MUSO
;
à
l’inverse,
les
enfants
de
la
tante
partenelle
(BINGUI)
sont
appelés
DJON-XE
pour
les
garçons
et
DJON-MUSO
pour
les
filles.
Au
Khasso
cette
tradition
a
une
importance
particulière.
Ainsi
le
Marigo
a
un
titre
honorifique
qui
le
place
au-dessus
de
son
DJON
.
Cette
subordination
s’effectue
automatiquement
selon
les
règles
de
la
tradition
:
exemple
si
un
Djon
rend
visite
à
son
Marigo,
il
peut
lui
apporter
un
fagot
de
bois
(LOXOSITO)
ou
de
l’eau…Ce
lien
a
une
valeur
capitale
au
Khasso
car
beaucoup
de
mariages
ont
été
conclus
partant
de
là.
Ainsi,
si
un
neveu
n'a
pas
le
moyen
de
se
marier,
il
part
chez
ses
oncles
pour
qu'ils
puisent
lui
donner
la
main
d’une
de
ses
cousines.
Ce
genre
de
mariage
est
célébré
sans
aucune
dot
excepter
le
«
TANMA
»
une
bande
d’étoffe
blanche
d’environ
sept
mètres.
Ces
mêmes
liens
sont
aussi
réalisables
entre
les
enfants
de
nos
tantes
paternelles
appelées
(BINGUI).
Par
contre
le
mariage
n'est
pas
du
tout
possible
entre
les
descendants des tantes, ils sont appelés
(SAXARIN-MO)
.
Le mariage parental
(BADIN-FUTU-O)
(exemple : cousins/cousines) peut avoir des avantages et des inconvéniants :
Les
avantages
:
consilider
le
lien
familial,
perpetuer
la
tradition
familiale,
la
dote
reste
dans
la
famille,
la
proximité,
le
fait
de
partager
les
mêmes valeurs.
Les
incovéniants
:
risque
des
conflits
entre
les
parents,
éclatement
du
noyau
familial.
Cependant
les
khassonkes
donnent
assez
d'importance
au
mentien
d’un
climat
de
paix
entre
les
époux.
C'est
pour
quoi,
même
après
le
mariage,
l’homme
est
soumis
à
certaines
obligations
vis
à
vis
de
ses
beaux
parents
ou
(BITAN)
.
Il
doit
ainsi
organiser
des
journées
de
travaux
champêtres
(BITAN
SENO)
ou
d'autres
actions
de
bien
faisances
(
toiture
des
cases,
récolte
du
mil
et
arachide,
construction...)
en
invitant
beaucoup
de
personnes
pour
la
circonstance.
Ces
actions
sont
dites
(BITAN-BAARO)
et
sont
sans
aucune
rémunération.
Ces
jours
là,
les
beaux-parents
doivent
beaucoup
s’investir
pour
nourrir
les
travailleurs.
Les
Bitans
sont
très
bien
respectés
au
Khasso.
En
général,
on
a
un
climat
de
honte
en
présence
de
son
Bitan,
avec
lequel
on
ne
doit
pas
faire
certaine
chose
exemple
:
s'asseoir
sur
une
même
natte,
manger
ou
jouer
ensemble.
On
leur
doit
beaucoup
de
largesses
surtout
à
l'approche des fêtes ou du mois de Carême.
Les
jeunes
frères
et
sœurs
de
notre
épouse
sont
les
(NIMOXO)
avec
les
quels
toute
sorte
de
blague
peut
se
faire
excepter
les
insultes
des
parents.
Il
existe
d'autres
liens
de
parenté
nés
à
travers
les
relations
sociales,
établies
en
général
entre
deux
ou
plusieurs
personnes
ou
entre
deux
ou
plusieurs familles. Ces liens existants ont un rôle déterminant dans certaines prises de décision comme le mariage, circoncision, récolte...
CROYANCES ET RELIGIONS
La
société
Khassonké
est
essentiellement
musulmane.
Néanmoins,
elle
pratique
un
syncrétisme
religieux
qui
est
un
mélange
de
pratiques
animistes traditionnelles et ancestrales, dans une sorte de paganisme enveloppée dans une religion révélée, en l’occurrence ici, l’Islam.
Vue
ses
origines
la
première
religion
qu’a
connu
le
Khasso
fut
l’Islam.
Le
Djihad
organisé
par
El
Hadji
Omar
Tall
parti
de
Ségou
pour
regagner
Kayes
en
passant
par
le
Kaarta
le
Soroma
le
Tomora
le
Diakitéla
et
remonte
le
fleuve
Sénégal
jusqu'à
Kerouané.
Ayant
eu
des
difficultés
très
radicales
avec
les
forces
de
Dembaya
appuyées
par
les
forces
françaises
au
moment
de
la
pénétration
Coloniale.
Beaucoup
de
tentatives
furent
vaines,
les
Talibés
las
de
guerre
ont
déboursé
chemin.
Cette
évasion
islamique
dite
guerre
sainte
a
trouvé
que
la
religion
musulmane
était
connue
au
Khasso
due
aux
échanges
commerciaux
qui
existaient
de
façon
tripartite
entre
Ségou,
Tombouctou
et
le
Khasso.
Les
Djoula
fervents
commerçants
l'ont
amenée
en
premier
lieu.
Ils
ont
convaincu
certains
par
leurs
prières,
leurs
richesses
et
ou
encore
de
façon
purement
diplomatique.
Par
contre
la
religion
chrétienne
était
détestée
par
le
Khasso
dû
aux
exactions
causées
par
la
traite
des
noirs
de
la
part
des
occidentaux.
D'autre
part,
elle
n'a
pu
être
un
des
maillons
de
la
traite
ou
de
la
colonisation
due
à
la
déportation
des
noirs
(
la
traite
)
en
faisant
d'eux
des
marchandises
commercialisables.
Qui
fut
l'une
des
causes
essentielles
du
retard
de
l'Afrique
avec
la
perte
de
million
d'individus
dans
des
océans.
Un
autre
facteur
fut
le
recrutement
sauvage
pour
les
services
militaires
devant
une
société
africaine
authentiquement
noble;
qui
constituait
à
dépouiller
les
recrutés
de
tout
habillement
pour
mieux
observer
leur
corpulence
physique.
Ces
actes
barbares
avaient
causé
beaucoup
de
beuveries
chez
les
Africains.
A
ceux-ci
l'une
des
causes
de
cette
impopularité
du
Christianisme
était
liée
au
problème
de
communication
(
langue
et
écriture
).
De
ce
fait
les
Européens
ont
crée
des
écoles
pour
apprendre
la
langue
et
la
Bible
en
créant
des
écoles
dites
de
missionnaires.
L'Islam
dans
un
tout
autre
concept
adopté
par
la
force
des
armes
(
Djihads
),
la
diplomatie
et
les
relations
commerciales
;
continue
à
présent
à
gagner
du
terrain.
Pratiqué
par
les
quatre
vingt
cinq
à
quatre
dix
pour
cent
des
Khassonké,
il
reste
la
religion
prédominante.
Le
christianisme
occupant
le
second
plan
avec
les
cinq
à
dix
pour
cent
de
la
population
repartie
entre
les
catholiques,
les
protestants,
et
quelques
apôtres
et
témoins
de
Jéhovah.
Pour
un
départ
le
christianisme
est
parti
sur
des
bases
de
foyers
de
concentration
c'est
à
dire
dans
des
villages
et
villes
où
les
Européens
s'étaient
installés
en
créant
des
missions
évangélistes.
Les
villages
ou
villes
concernés
à
travers
le
khasso
étaient
Kacoulou
(
Logo
)
où
il
y
a
une
mission
catholique,
qui
au
départ
avait
créé
une
école
et
un
centre
de
santé
primaire,
il
en
ait
de
même
pour
la
ville
de
Kayes
où
ils
se
sont
beaucoup
investis.
Les
catholiques
se
trouvent
un
peu
par
tout
à
travers
le
khasso
convertis
à
cause
des
pères
blancs
et
d'autres
prêcheurs
des
écritures
saintes
des
églises
créées
un
peu
partout.
Quant
aux
protestants,
ils
commencent
à
s’épanouir
en
ce
dernier
temps,
comme
aussi
les
catholiques
on
les
rencontre
un
peu
partout
à
travers
le
khasso.
Les
importants
foyers
sont
des
missions
venues
d’ailleurs
l’une
des
plus
importantes
dans
le
khasso
est
la
Mission
Protestante
Norvégienne
(
MPN
)
installée
à
Bafoulabé
élargie
dans
d’autres
villages
comme
:
Oussoubidiangna
et
Kersiané
(
Tomora
)
Goundara
(
Kontéla
)
et
à
Tinlila
et
Bafoulabé
(Guimbaya
)
Quant
à
l’animisme,
il
n’a
pas
assez
de
partisans
malgré
que
le
khasso
avait
duré
sous
la
domination
de
Kaarta.
Il
est
pratiqué
à
peu
près
part
le zéro virgule cinq pour cent des khassonkés.
Outre
les
croyances
musulmanes
et
chrétiennes,
on
croit
aussi
à
la
domination
des
forces
invisibles
ou
des
esprits
qui
peuvent
influencer
le
destin
des
hommes.
Les
esprits
seraient
partout
et
agiraient
pendant
la
nuit
et
au
milieu
de
la
journée,
quand
le
soleil
est
au
zénith.
Pour
chasser
les
esprits
maléfiques
et
s’attirer
les
bienfaits
des
esprits
bénéfiques,
on
procède
à
des
sacrifices
qui
consistent
à
immoler
une
bête
ou
donner
en
offrande
de
la
nourriture
et
des
objets
symboliques.
Ainsi,
on
s’assure
la
protection
et
la
stabilité
dans
la
vie
car
quand
l’esprit
se
fâche, les conséquences de sa colère seront énormes.
LES CASTES
La
société
khassonké
est
une
société
qui
est
soumise
au
système
des
castes,
à
l’instar
de
la
plupart
des
communautés
voisines.
Ainsi,
on
dénombre trois castes:
la caste des nobles, celle des artisans, et celle des esclaves.
Dans
la
caste
des
nobles
"horo"
,
nous
avons
l
a
noblesse
régnante
,
autrement
ceux
qui
ont
l’exclusivité
de
la
royauté
ou
de
la
chefferie,
et
la
noblesse
participative
.
Cependant,
un
patronyme
peut
faire
partie
d’une
famille
régnante
dans
une
région
et
ne
pas
l’être
dans
une
autre.
Dans
la
caste
des
artisans,
nous
avons
les
“noumo”
(forgerons)
dont
le
rôle
social
est
chez
les
hommes,
de
pratiquer
la
circoncision,
d’accompagner
la
mariée
dans
son
nouveau
foyer
le
jour
du
mariage.
Les
femmes
pratiquent
l’excision.
Puis
nous
avons
les
“djalo”
(griots)
dont
le
rôle
social
se
résume
à
des
tâches
d’exécution
des
commissions
des
nobles
et
des
esclaves.
Leurs
femmes
accompagnent
également
la
mariée
dans
son
nouveau
foyer.
Ensuite,
nous
avons
l
es
“garanké”
(cordonniers)
,
dont
le
rôle
social
est,
pour
les
femmes
de
parer
les
jeunes
filles
et
les
femmes
en
pratiquant
sur
elles
des
systèmes
de
tatouages
très
codifiés
sur
la
peau
et
sur
la
gencive.
En
fin,
nous
avons
les
“fino”
,
dont
le
rôle
social
est
d’exécuter
les
commissions
pour
toutes
les
autres
castes
et
les
“mabo”
qui
sont
les
griots
de peuhls, en l’absence de castes des artisans c’est le Mabo qui ferons les commissions.
Dans la caste des esclaves les
"Djon"
, nous avons les
esclaves capturés
lors des combats (guerre ethnique ou tribale ou territoriale).
·
Les
esclaves
qui,
poussés
par
la
faim
ou
la
guerre
,
se
proposent
volontairement
d’être
esclave
en
échange
d’être
nourris
et logés.
·
Et enfin
les esclaves nés en captivité
.
LES PARENTES
La
cellule
familiale
en
milieu
khassonke
est
constituée
de
différentes
couches
dirigées
par
un
chef
de
famille
(
Lutigo
).
Il
est
le
chef
suprême
et
principal
décideur
des
événements
importants
qui
intéressent
la
vie
de
la
famille.
Ce
titre
est
lié
à
l'âge
et
au
statut
du
père,
c'est
à
dire
confié
au
plus
âgé
de
la
famille
du
rang
des
ascendants.
Il
a
sous
son
contrôle
l'ensemble
de
tous
les
membres
de
la
famille
et
assure
sa
responsabilité
morale
devant tous les événements qui se présentent.
Contitution d’une famille Khassonké :
- un chef de famille
(LUTIGO)
- l’(es) epouse(s) du chef appelée(s)
NALU
(les mamans)
-
l’ainé
ou
SOMA
(le
premier
garçon
de
la
famille)
est
le
premier
heritier
de
la
famille.
Le
chef
de
famille
lui
delegue
certaines
de
ses
attributions
après
son
initiation.
De
ce
fait,
la
tradition
veut
que
l’ainé
ne
mange
plus
dans
la
même
calebasse
(FELIN
ON
ou
tasse)
que
son
père.
Le
deuxième
garçon
s
‘appelera
TAMBAA
et les autres garçons qui suivront la naissance de TAMBAA n’auront pas de surnoms
-
La
première
fille
(DIN
MUSU
FOLO)
est
appellée
SIRA,
la
deuxième
fille
s’appelera
XOUMBA
,
la
troisième
FINDA
et
la
quatrième
fille
s’appelera
TAKHI
.
Les
autres
filles
qui
naitront
apres
TAKHI
n’auront
pas
de
surnoms
specifiques.
Le
dernier
ou
la
dernière
s’appelera
LAGARE
.
Il
est
à
noter
qu’au KHASSO une fille ne pourra jamais être SOMA
- Les épouses des fils du chef sont appellées B
ITAN MUSU DIN ON LU
et les
BITAN MUSU BA.
sont les NALU (les mamans).
LA PLACE DE LA FEMME AU KHASSO
La
femme
khassonké
joue
un
rôle
important
dans
la
survie
quotidienne
de
la
famille
et
tient
une
place
prépondérante
dans
l’éducation
des
enfants.
Elle
outrepasse
son
devoir
de
femme,
et
passe
le
maximum
de
son
temps
aux
travaux
ménagers,
champêtres,
à
l'entretien
des
petits
animaux.
Plus
affairée
que
l’homme,
elle
s'occupe
ou
prend
en
charge
certaines
tâches
de
l’homme.
En
plus
de
la
prise
en
charge
des
condiments; elle s'investit dans la plus part des cas pour s'acheter des habits, parures, etc.
Il
est
à
noter
que
sa
place
était
très
faible
dans
certaines
prises
de
décisions
:
organisation
de
la
famille,
mariage,
règlement
d'un
conflit,
sujet de développement etc.
Quand
au
rapport
homme
femme,
le
rapprochement
se
fait
le
plus
souvent
à
des
heures
libres
ou
la
nuit
et
chacune
discutera
avec
son
mari sur des sujets variés.
Les femmes khassonké sont généralement mariées à partir de 16 ans. Elles accordent beaucoup d’importance au lien du mariage.
Au Khasso, la taille de la famille est un prestige, c’est pour quoi, les femmes font assez d'enfants pour assurer leur retraite.
Dans la gestion foncière, la terre appartient aux hommes, les parcelles sont allouées aux femmes.
Au
début
de
chaque
saison
de
pluie,
elles
cultivent
l'arachide,
haricot,
mais,
riz,
le
gombo,
le
wandzou
(TIGA
DIN
XOLIN
ON)
et
le
fonio
(FUNDO) considérées comme cultures spéciales femmes.
Les
femmes
respectent
leur
mari,
en
se
resservant
de
l'appeler
par
son
prénom
seulement
par
des
exclamations:
"Nin!","
Ité!
",
"Kaari!"
ou
à son nom. Ces signes de respet ont pour but d'avoir des enfants bénits.
Sur le plan politique, généralement elles font toujours le même parti que leur mari. Elles s'intéressent peu à la politique.
ORGANISATION
SOCIALE
DU KHASSO